Nomination de Conseillers à l’Assemblée Nationale
Elh Seïni Oumarou pris à partie par un chasseur de Décrets !
Il y a vraisemblablement une campagne de dénigrement à l’endroit du Président de l’Assemblée Nationale, Elh Seïni Oumarou. Cette campagne orchestrée ne vise qu’à ternir l’image du premier responsable du Parlement tout en encensant le Président de la République pour rentrer dans ses faveurs. De quoi s’agit-il ?
- En effet, ce n’est pas la première fois que l’Assemblée Nationale fait face à ce genre de manipulation des consciences par médias traditionnels et réseaux sociaux interposés, depuis que Seïni Oumarou siège au perchoir. Rappelez-vous de cette affaire dite « hôtel des députés » au sujet de laquelle le projet de construction d’un bâtiment à usage de bureaux a été présenté comme la consécration de l’irresponsabilité de nos élus qui vont se faire bâtir un lupanar, tout simplement parce que le nouvel immeuble doit prendre forme sur les vestiges de la case de passage des députés.
Maintenant, c’est la nomination des Conseillers à l’Assemblée Nationale qui constitue le motif de la cabale contre le Président de l’Assemblée Nationale. La même méthode est utilisée, comme pour « l’hôtel des députés »: Une grande gueule, sans travail connu, s’invite au débat pour accuser et se donner le beau rôle.
Le dernier de ces « chasseurs de Décrets », M. Mahamane Hamissou en l’occurrence, s’est amusé à annoncer qu’il y a eu plus de 1.000 nominations de complaisance de Conseillers à l’Assemblée Nationale, avec des quotas pour les partis politiques représentés au Parlement, tout en soutenant que certaines formations politiques auraient refusé de participer au partage.
Bien évidemment, il indexe le Président de l’institution pour étayer son argumentaire prouvant ainsi sa mauvaise foi. Sinon, il aurait pu commencer par se demander comment cela est-il possible et faire le parallèle avec les autres institutions de la République, pour être complet et convaincre l’opinion sur son engagement patriotique. Combien y-a-il de Conseillers transversaux, avec rang de Ministre, spéciaux, principaux, techniques, Chargés de mission…à la Présidence de la République, à la Primature, à la Haute Représentation du Président de la République, au CESOC… ? Pourquoi cette fixation sur les Conseillers nommés à l’Assemblée Nationale ?
Nous allons vous dire pourquoi !
En encensant le Président de la République Bazoum Mohamed, pour finir par le présenter comme l’otage du PNDS-Tarraya, il trahit la motivation réelle de sa sortie médiatique : présenter le Chef de l’Etat comme un saint qui, selon lui, est contre ce genre de comportement mais ne peut rien contre son parti. Et ensuite, réduire ses alliés politiques à la dimension de sangsues. Elh Seïni Oumarou a été identifié comme une cible facile à atteindre dans le déroulé de cette campagne qui ne vise, ni plus ni moins, que de vouloir bien se faire voir par Bazoum Mohamed.
Mais en voulant charger le Président de l’Assemblée Nationale, « le chasseur de Décrets » Mahamane Hamissou le dédouane de tout ce qu’il l’accusait surtout lorsqu’il fait allusion à une clé de répartition des Conseillers à l’Assemblée Nationale. La nomination des Conseillers doit relever, normalement, du pouvoir discrétionnaire du Président de l’Assemblée Nationale. Aucun Président de l’Assemblée Nationale, dans l’histoire politique du Niger, n’a eu à subir cette pression de nommer des Conseillers au prorata de la représentation des partis politiques au Parlement.
D’où vient cette innovation ?
Voilà une première question à laquelle devrait répondre ce populiste qui traine encore les casseroles des déguerpis de la Ceinture Verte. Ensuite, c’est la première fois qu’on impose la réduction des salaires des Conseillers à un Président de l’Assemblée Nationale.
Qui est qui sont à la manœuvre ?
Voilà une question dont il occulte la réponse pour se focaliser sur sa mission essentielle qui consiste à salir Elh Seïni Oumarou et le présenter sous un mauvais jour. Mais un être humain ne peut pas défaire ce que Dieu, Le Tout Puissant, a décrété.
Nous savons que l’ancien défenseur des déguerpis de la Ceinture Verte est un habitué de la danse du ventre. L’occasion du premier anniversaire de l’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Bazoum Mohamed, n’est-elle pas belle pour se rappeler aux bons souvenirs de ceux qui ont le pouvoir de signer des Décrets ?
Pour votre gouverne, c’est un petit rappel, notre « fameux patriote » a procédé de la même manière pour être nommé Ministre-Conseiller à la Présidence de la République sous le régime d’Issoufou Mahamadou. M. Mahamane Hamissou, tout fraichement nommé Conseiller avec rang de Ministre avait, en plus de rouler dans un véhicule noir, un chauffeur, un garde du corps, un chef de Cabinet, etc…En outre, il touchait 800.000 FCFA par mois !
Etant entendu qu’il a fait 5 ans au Palais présidentiel, soit 60 mois, M. Mahamane Hamissou a couté au contribuable nigérien la bagatelle somme de 48 millions de FCFA. A lui seul, c’est environ 48 millions de Fcfa qu’il avait ingurgité, sans prendre en compte les émoluments versés aux membres de son cabinet et sa propre dotation en carburant. Quel dossier a-t-il traité pour avoir couté si cher au contribuable nigérien ? En réalité, c’est le vertigo qui a attaqué cet homme qui veut, coûte que coûte, reconquérir son ancienne place. Et il pense que le chantage est toujours un bon moyen pour l’avoir essayé à plusieurs reprises. Nous pensons que la décence et le patriotisme devraient pousser Mahamane Hamissou à rembourser à l’Etat du Niger ce qu’il a « mangé » sans avoir traité le moindre dossier.
C’est là le vrai visage de ceux qui se réclament d’être des patriotes mais qui ne sont, en réalité, que des chasseurs de Décrets.